Lamiae
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– Facteurs professionnels : toute personne ayant, de par sa profession, des contacts fréquents et prolongés avec une eau infeste sera spcialement expose (cultivateurs, ménagres). Ce facteur est cependant attnu par la protection acquise lors d’infestations survenues dans l’enfance, mme si elles s’extriorisent plus tard.
Les sujets, arrivés en zone d’endmie l’ge adulte, risquent d’avoir des formes graves.
– Facteurs d’extension : l’homme introduit ou favorise souvent lui-mme les lments du cycle : migration de porteurs du parasite, irrigation permettant la pullulation des mollusques. Ainsi la parasitose s’implante actuellement dans des zones antérieurement indemnes.
Les réservoirs de parasites varient considérablement d’une espce l’autre.
S. japonicum est en effet trs peu spcifique et la plupart des animaux domestiques sont atteints, constituant un trs important réservoir.
A l’oppos, S. haematobium est considr comme spcifique de l’homme. S.mansoni pose plus de problmes car, en de nombreuses rgions, le rat a t trouv parasit.
La répartition géographique des bilharzioses est prsente sur les figures 33 et 34. Il faut insister sur le fait que S. mansoni est le seul schistosome connu sur le continent amricain.
Résumé sur cours Bilharzioses
5. PHYSIO-PATHOLOGIE ET ANATOMIE-PATHOLOGIQUE
Deux modes d’action sont la base des manifestations pathologiques dans les bilharzioses. La libration, dans l’organisme de l’hte, de substances trangres issues du mtabolisme du parasite est l’origine de toutes les manifestations cliniques des phases initiales des bilharzioses.
Ultrieurements les ˇufs librent galement de telles substances qui seront responsables de la formation des granulomes bilharziens (bilharziomes), lsions lmentaires dont l’accumulation ralisera tous les aspects caractristiques de la phase d’tat.
Les sujets neufs ragissent vivement la pntration des cercaires, puis aux scrtions et excrtions des schistosomules, et prsentent des manifestations cliniques initiales et secondaires. Au contraire, le succs des infestations ultrieures sera faible, la raction modeste ou mme nulle. Ainsi s’explique la tolrance aux bains en eau infeste des populations soumises depuis l’enfance des infestations itratives. L’exprimentation animale a dmontr que c’est le premier bain infestant qui dtermine la gravit de la maladie. Cette protection disparat quelques mois aprs un traitement efficace de la bilharziose initiale.
Les vers adultes ont, par eux-mmes, une action limite. Autour de chaque ˇuf, une raction histio-plasmocytaire intense va se dvelopper, puis des fibroblastes pntrent ce foyer, formant progressivement un granulome. Dans d’autres cas, c’est un processus de ncrose locale qui s’installe.
L’aboutissement normal en est l’limination de l’ˇuf dans la lumire d’un organe creux, mais au prix de micro-lsions dont la confluence entrane la symptomatologie vsicale (S. haematobium) ou intestinale (S.mansoni, S. intercalatum). La rtention d’un grand nombre d’ˇufs dans des tissus progressivement fibross puis calcifis fera le reste.
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