LES TRAITS DE PERSONNALITE COMME FACTEURS DETERMINANTS DE L’INTENTION ENTREPRENEURIALE DES UNIVERSITAIRES

LES TRAITS DE PERSONNALITE COMME FACTEURS DETERMINANTS DE L’INTENTION
ENTREPRENEURIALE DES UNIVERSITAIRES

L’intention entrepreneuriale

 Cette deuxième sous-section a pour objet de bien cerner le concept de l’intention entrepreneuriale. L’importance de l’étude de l’intention entrepreneuriale est telle qu’elle constitue un préalable à la compréhension appropriée du processus entrepreneurial. Elle est liée au comportement et aux traits de personnalité. Pour ce faire, nous en développerons successivement les définitions de l’intention, les modèles d’analyse de l’intention entrepreneuriale, et les déterminants de l’intention de l’intention entrepreneuriale selon Ajzen. 

 Définitions de l’intention entrepreneuriale 

L’intention de créer permet de prédire l’acte de création. Elle initie un processus de mise en œuvre de l’action qui correspond à la partie physique du processus d’émergence entrepreneuriale. C’est un indicateur de la volonté d’essayer, d’une véritable motivation et des efforts que l’on est prêt à consentir pour se comporter d’une certaine façon. Cela dépend de la perception de l’attrait personnel, les normes sociales et la faisabilité. Elle est considérée comme le meilleur prédicateur des comportements planifiés surtout dans le cas des comportements rares et difficilement observables. Pour Thompson (2009), l’intention entrepreneuriale est la connaissance en soi d’une personne pour établir une entreprise. C’est une motivation d’une personne de faire un effort sur un acte. C’est la croyance d’un individu sur sa capacité et son efficacité personnelle permet de lui convaincre d’atteindre ou d’essayer d’atteindre un but déterminé. Elle est donc le premier élément nécessaire dans le processus entrepreneurial. Elle reflète la volonté d’une personne de créer une entreprise. 

 Les modèles d’analyse de l’intention entrepreneuriale

 Plusieurs recherches ce sont consacrées à la modélisation de l’intention pour prédire le comportement de l’individu. Mais l’approche théorique de l’intention entrepreneuriale repose essentiellement sur deux théories : les dimensions sociales de l’entrepreneuriat de Shapero et Sokol, et des travaux de la psychologie sociale ou la théorie fondée sur comportement planifié d’Ajzen. Premièrement, Shapero et Sokol (1982) sont les fondateurs du modèle de l’évènement entrepreneurial. Ces auteurs ont identifiés deux groupes de variables explicatives de l’intention entrepreneuriale : les perceptions de désirabilité et les perceptions de faisabilité, qui sont le produit de l’environnement culturel, social et économique et la propension à l’action. Ce modèle est considéré comme étant un modèle pionnier dans le champ de l’entrepreneuriat. La désirabilité représente le degré d’attrait qu’une personne ressent envers la création d’une entreprise. Alors que la faisabilité fait référence au degré avec lequel un individu pense avoir la capacité de créer une entreprise. En effet, pour que des individus développe une intention de créer une leur entreprise et de passer plus tard à l’acte, il faut qu’ils aient des attitudes favorables envers l’acte d’entreprendre. Plus précisément, l’intention entrepreneuriale dépend de la désirabilité et la faisabilité. La perception de la faisabilité et de la perception de la faisabilité sont en interaction. Pour des causes de simplicité et de compréhension. Secondement, la théorie du comportement planifié a été développée par Ajzen (1991). Elle constitue une extension de la théorie de l’action raisonnée, déjà développée par Fishbein & Ajzen (1975). L’objectif principal de cette théorie est que les intentions contribuent à la formation d’un comportement donné, à condition que l’individu puisse contrôler volontairement son comportement. Un aspect important de cette théorie est que le comportement est dépendant des facteurs non- motivationnels tel que la disponibilité des ressources et des opportunités souhaités. Selon ce modèle, trois variables déterminent l’intention : les attitudes, les normes subjectives et la perception du contrôle comportementale. 

Les déterminants de l’intention entrepreneuriale selon Ajzen (1991) 

La théorie du comportement planifié (Ajzen, 1991) a comme élément central l’intention. Elle permet de prédire et d’expliquer le comportement humain planifiable. Elle mesure le degré d’intensité de l’intention et l’effort de l’individu prêt à déployer, pour que le comportement se concrétise. 15 Figure n°2: La théorie du comportement planifié (Ajzen, 1991) Source : Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n°216-Organisation, 2013 D’après cette figure, la théorie du comportement planifié, l’intention se forme sous l’effet de trois facteurs: les attitudes envers le comportement, les normes subjectives et le contrôle comportemental perçu.

L’attitude envers le comportement 

Dans le langage courant, le terme attitude est utilisé pour désigner une manière de se tenir, une position du corps et, au sens figuré, une conduite que l’on tient dans certaines circonstances. Il prend son origine dans le mot latin « aptitudo » qui veut dire en français « aptitude ». Il y a donc une analogie avec la notion d’aptitude : celle de la disposition à agir ou manière d’être dans une situation. En psychologie, Bloch et al. (1997) définissent l’attitude comme un « état de préparation dans lequel se trouve un individu qui va recevoir un stimulus ou donner une réponse et qui oriente de façon momentanée ou durable certaines réponses motrices ou perceptives, certaines activités intellectuelles ». Une attitude est donc une prédisposition à réagir d’une façon systématiquement favorable ou défavorable face à certains aspects du monde qui nous entoure. 16 De plus, le Dictionnaire Français définit le comportement comme étant la manière de se comporter, la façon d’agir et de se conduire. Il s’agit donc de la façon de procéder des personnes ou des organismes vis-à-vis des incitations et par rapport au milieu et à l’entourage. Les attitudes d’un individu ont des antécédents et engendrent des manifestations comportementales. Les antécédents constituent la composante cognitive d’une attitude, c’est-àdire les croyances, les opinions, les connaissances et les informations que possède un individu. Alors, l’attitude envers le comportement implique le degré d’évaluation, favorable ou défavorable, que l’individu forme envers un comportement. C’est-à-dire l’évaluation faite par l’individu du comportement souhaité ou envisagé. Elles varient en fonction des résultats et des conséquences anticipés du comportement en question. Plus précisément, ce variable mesure jusqu’à quel point le comportement est perçu par l’individu comme étant désirable. Dans notre recherche il s’agit du degré d’évaluation de la création d’une entreprise par l’étudiant.

Les normes subjectives 

Les normes subjectives résultent des perceptions que fait l’individu de son contexte social et des pressions des personnes qui sont proches de lui. Il s’agit notamment de ce que ces personnes (familles et amis) pensent de l’intention de l’individu. C’est la perception qu’a l’individu de l’opinion des gens qui l’entourent quant au comportement donné. On peut le dire aussi la perception des normes sociales car il s’agit de la perception de la pression sociale. Par exemple, le choix de carrière d’un étudiant peut se traduit par les aspirations de la famille et les amis. 

 La perception du contrôle comportemental perçu 

Le contrôle traduit la perception qu’une personne a de la faisabilité personnelle du comportement en question. Selon Ajzen (1991), pour qu’un individu adopte un comportement ou ait l’intention de le faire, il doit avoir l’impression de contrôler et de maîtriser les aptitudes et les ressources nécessaires pour concrétiser le comportement en question. La perception du contrôle comportementale désigne alors la facilité ou la difficulté perçue vis-à-vis de la réalisation du comportement. Elle correspond à la perception qu’a l’individu de la faisabilité du comportement concerné. La perception du contrôle comportementale implique la perception des opportunités, des disponibilités des ressources et des compétences nécessaires pour accomplir l’action. Il s’agit donc de la perception de l’individu quant au contrôle qu’il détient sur le comportement donné. C’est donc la perception de l’étudiant de ses aptitudes et compétences entrepreneuriales acquises via ses études, son expérience et de son implication dans la vie associative. Dans ce cas, s’il décide que la réalisation de son comportement ne sera pas gênée par des obstacles majeurs et si son attitude, ainsi que la norme subjective, sont favorables à cette réalisation : alors son intention comportementale augmentera davantage. L’intention entrepreneuriale dépend donc du déclenchement de l’éveil chez les individus. Plus cet éveil se produit tôt, plus l’individu sera sensible aux déclencheurs qui l’amèneront à créer ou à reprendre une entreprise. Plusieurs facteurs peuvent déterminer l’intention entrepreneuriale, les traits de personnalité peuvent être les uns d’entre eux.

 Les traits de personnalité 

Le concept entrepreneuriat est considéré comme un processus initié par un individu appelé entrepreneur. Cet individu peut donner lieu à la création d’une entreprise. Cette création est la transformation de l’intention en action. Pour que cet objectif de créer soit bien atteindre, il faut que l’entrepreneur avait quelques caractéristiques personnelles. Autrement dit, un entrepreneur doit avoir des compétences, des performances, des comportements et des traits de personnalités qui lui font distinguer par rapport aux autres. Ces traits de personnalités peuvent avoir une relation avec l’intention entrepreneuriale. Alors, nous allons voir d’une part les définitions de la personnalité et le trait de personnalité, et les dimensions de ces traits de personnalité d’autre part. 

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Définitions de la personnalité et trait de personnalité

 D’une manière générale, la personnalité est celle qui constitue la personne. Elle rend psychiquement, intellectuellement et moralement distincte de toutes les autres. C’est donc l’ensemble des comportements et attitudes qui caractérisent un individu. Jusqu’à nos jours, il n’existe pas une définition exacte du mot « personnalité ».Mais, la majorité des chercheurs se réfèrent à la définition de base suggérée par Allport (1936) qui l’avait élaborée à partir d’une cinquantaine de définitions. Il a défini la personnalité comme une l’organisation 18 dynamique interne des systèmes psychophysiques de l’individu qui détermine son adaptation unique à son environnement. Ensuite, Cattel (1957) définit la personnalité comme ce qui permet de prédire comment une personne va réagir ou se comporter dans une situation donnée et la combinaison de l’ensemble des traits chez un individu. Quant à Eysenck (1970), il considère la personnalité comme étant une combinaison de traits que la personne tend à manifester dans différentes situations et qui demeure dans le temps. En 1975, Guilford estimait que la personnalité était le patron unique des traits de la personne. La grande majorité des chercheurs estiment que l’utilisation des traits est le meilleur moyen de mettre la lumière sur les covariations entre la variété de caractéristiques individuelles de la personnalité. Les définitions de ces auteurs montrent que les traits de personnalité sont des caractéristiques individuelles permettant de distinguer les individus entre eux. Ce sont aussi une tendance à se ressentir, percevoir, se comporter, et se penser de manière relativement cohérente dans le temps et entre les situations dans lesquelles il peut se manifester. En effet, le trait de la personnalité permet d’évaluer les comportements au fil du temps et à travers les situations de la vie. De même, il est déterminant quant à la perception des événements. Le terme « personnalité » est à la fois un concept de la psychologie et une expression de la langue courante. Elle a un rôle primordial sur le monde professionnel. L’importance de la personnalité, comme facteur de la réussite professionnelle, s’est accrue. La nature du travail a profondément changé et le rôle de la personnalité a non seulement beaucoup évolué, mais également pris plus de poids. 

 Dimensions de traits de personnalité

 La personnalité joue un rôle essentiel dans la performance tant sur le plan professionnel que sur le plan académique. Depuis plusieurs années, des nombreuses recherches ont exploré la relation entre la personnalité et la performance dans le milieu professionnel et académique comme celui d’Eysenck H.J, Cattel R, et le Big five. Eysenck est le fondateur de la revue Personnality and Individual differences en 1980. Et ici, nous allons entamer à la théorie de Big Five qui a une 19 dimension de personnalité réduite mais suffisantes pour décrire l’ensemble de personnalité. Elle a une structure fiable de la personnalité car elle forme des dispositions réelles à se conduire d’une manière spécifique dans certaines situations. 

La théorie des cinq grands facteurs de personnalité (Big Five)

 La description de la personnalité a été conçue à partir d’une variété de points de vue théoriques et à différents niveaux d’abstraction. Dans l’étude de la personnalité, l’unité la plus fréquemment utilisée pour mesurer les différences individuelles a été le trait. Plusieurs équipes indépendantes de chercheurs ont découvert et défini les cinq grands facteurs à partir d’étude empiriques fondée sur des données. Ernest Tupes et Raymond Christal sont les premiers à avoir avancé le modèle. Cela s’inspire des travaux réalisés au sein du laboratoire du personnel de l’Air Force System Command à la fin des années 1950. En 1982, Goldberg a développé son propre modèle de cinq facteurs (big five model) qui est confirmé en 1990. Cela décrit les caractéristiques personnelles, les modèles de pensée, les sentiments, les comportements, et montre comment répondre le changement environnemental en terme de ces cinq dimensions. Le modèle des Big Five est une approche axée sur la recherche en psychologie qui découle de l’idée que les traits de personnalité les plus communs peuvent être répertoriés sous cinq dimensions essentielles. Ces cinq facteurs sont connus sous le nom de OCEAN (l’ouverture à l’expérience, la conscience professionnelle, l’extraversion, l’agréabilité et le névrosisme). Ils sont des dimensions assez larges qui définissent la personnalité humaine et expliquent les différences individuelles. C’est pour cela qu’on utilise ici la théorie de Big Five pour déterminer l’intention entrepreneuriale des étudiants. Ces cinq traits sont presque semblables à celle de l’entrepreneur.

Table des matières

REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
Partie 1 : MATERIELS ET METHODOLOGIE DE RECHERCHES
Chapitre 1 : MATERIELS DE RECHERCHES
Section 1 : CADRE THEORIQUE
1.1 Approche théorique de l’entrepreneuriat
1.1.1 Définition de l’entrepreneuriat selon les différentes approches
1.1.1.1 Approche économique et sociologique
1.1.1.2 Approche cognitive et psychologique
1.1.2 Définition de l’entrepreneur
1.1.3 Les différentes formes de l’entrepreneuriat
1.1.4 Le processus entrepreneurial
1.2 L’intention entrepreneuriale
1.2.1 Définitions de l’intention entrepreneuriale
1.2.2 Les modèles d’analyse de l’intention entrepreneuriale
1.2.3 Les déterminants de l’intention entrepreneuriale selon Ajzen (1991)
1.2.3.1 L’attitude envers le comportement
1.2.3.2 Les normes subjectives
1.2.3.3 La perception du contrôle comportementale
1.3 Les traits de personnalité
1.3.1 Définitions de la personnalité et trait de personnalité
1.3.2 Dimensions de traits de personnalité
1.3.2.1 La théorie des cinq grands facteurs de personnalité (Big Five)
1.3.2.1.1 Ouverture à l’expérience
1.3.2.1.2 Conscience professionnelle
1.3.2.1.3 Extraversion
1.3.2.1.4 Agréabilité
1.3.2.1.5 Névrosisme
1.3.2.2 L’auto-efficacité de Bandura
1.3.2.2.1 Le concept de l’auto-efficacité de Bandura
1.3.2.2.2 Les sources de l’auto-efficacité
Section 2 : Choix de la zone d’étude et du thème de recherche, et la présentation de la zone
d’études
2.1 Choix de la zone d’études
2.2 Choix du thème de recherches
2.3 Présentation de la zone d’études
Chapitre 2 : METHODOLOGIE DE RECHERCHES
Section 1 : Méthodologie empirique : une démarche hypothético-déductive
1.1 L’enquête empirique de recherches
1.1.1 Questionnaires d’enquête
1.1.2 Echantillonnage de l’enquête
1.2 Méthodes de traitement des données collectées
Section 2: Méthodes de vérification des hypothèses
2.1 Démarche de vérification de la première hypothèse
2.2 Démarche de vérification de la deuxième hypothèse
Section 3: Limites de l’étude
3.1 Limite informationnelle de l’étude
3.2 Limite temporelle de l’étude
Partie 2 : PRESENTATION DES RESULTATS OBTENUS
Chapitre 1 : Résultats par rapport à la statistique descriptive et à l’analyse croisée
Section 1 : Statistique descriptive de résultats
1.1 Les caractéristiques démographiques des étudiants
1.2 Répartition de l’année d’études des étudiants
1.3 Résultat sur l’intention des étudiants
Section 2: Analyse croisée des résultats
2.1 Analyse croisée entre les facteurs sociodémographique des étudiants
2.2 Analyse croisée entre les facteurs démographiques et l’année d’études
2.3 Analyse croisée de l’intention et les facteurs sociodémographiques des étudiants
Chapitre 2 : Analyse de corrélation des variables
Section 1 : Corrélation entre les facteurs de l’intention entrepreneuriale
Section 2 : Corrélation entre les variables de l’intention et les trais de personnalité
2.1 Le coefficient de corrélation de Pearson
2.1.1 Liens entre les variables de traits de personnalité
2.1.2 Liens entre les facteurs sociodémographiques et l’intention
2.1.3 Liens entre les traits de personnalités et l’intention
2.2 Détermination de la signification du coefficient de corrélation
2.2.1 Signification de la corrélation entre les variables de traits de personnalité
2.2.2 Signification de la corrélation entre les variables de caractéristiques démographiques et l’intention
2.2.3 Signification de la corrélation entre les variables de traits de personnalité et l’intention
Partie 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS DE RECHERCHES
Chapitre 1 : Discussions des résultats par rapport aux hypothèses de recherches
Section 1 : Discussions des résultats par rapport à première hypothèse
2.1 Discussions des résultats sur l’intention par rapport au genre des étudiants
2.2 Discussions des résultats sur l’intention par rapport à l’âge des étudiants
2.3 Discussions des résultats sur déterminants de l’intention selon Ajzen (1991)
Section 2 : Discussions des résultats par rapport à la deuxième hypothèse
2.1 Discussions sur l’extraversion et la conscience
2.2 Discussions sur l’ouverture et le névrosisme
2.3 Discussions sur l’agréabilité et l’auto-efficacité
Chapitre 2 : Recommandations ou proposition s des solutions par rapport au résultat de recherches
Section 1 : Multiplier les institutions spécialisées en Entrepreneuriat
Section 2 : Renforcement de la sensibilisation à la création de l’entreprise
Section3 : Renforcer et exploiter les traits de personnalité qui ont une relation avec l’intention entrepreneuriale
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Liste des annexes
Annexe n° 1 : Questionnaire d’enquête
Annexe n °2 : Répartition de classe d’âge des étudiants
Annexe n°3 : Tableau de répartition d’année d’études des étudiants .
Annexe n°4 : Tableau croisée de classe d’âge et année d’études des étudiants
Annexe n°5 : Corrélation entre les variables de l’intention entrepreneuriale des étudiants et leurs traits de personnalité

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