Prononciation de l’anglais cours anglais écrit et oral

Sommaire: Prononciation de l’anglais cours anglais écrit et oral

Préface
Ecriture phonétique
1. Anglais écrit, anglais oral. Anomalies.
2. Anglais écrit, anglais oral. Irrégularité totale ?
3. Les noms des voyelles.
4. Voyelle + consonne + e.
5. Voyelle + consonne + ing.
6. Voyelle + r + e
7. Comment prononcer qu ?
8. Comment prononcer ch ?
9. Comment prononcer a ?
10. Comment prononcer o ?
11. « Ow ! » ou « Oh ! » ?
12. Comment prononcer ai ? (+ we’re + they’re etc)
13. Comment prononcer ir, er, ur, ar, or ? (+ w…. + were).
14. Comment prononcer ea et ear ?
15. Comment prononcer ou ?
16. Comment prononcer ough ?
17. Comment prononcer ie et ei ?
18. Accent tonique.
19. Accent tonique et les voyelles.
20. Accent secondaire.
21. Disparition du « schwa »
22. Une autre voyelle non accentuée (i court).
23. t et d.
24. h.
25. Des mots courants.
26. Faciliter les liaisons.
27. Mots collés.
28. Accentuation au niveau des phrases.
29. Des mots courts inaccentués.
30. Comparaisons.
31. Nuances.
32. Consonnes sourdes et consonnes et voyelles sonores.

Extrait du prononciation de l’anglais cours anglais écrit et oral

Préface aux formateurs
La mélodie de la langue
Le présent ouvrage a pour but d’initier l’apprenant à la compréhension et à la pratique de l prononciation de l’anglais dans le contexte de la formation professionnelle des adultes en France.
L’importance accordée aux sons d’une langue se justifie de deux manières. Sur un plan général, la prononciation, c’est la langue elle-même. Sans elle, la langue est inconcevable. On imagine mal ce que serait une langue muette (ou invisible pour ce qui est du langage des signes) ! Et en fait, sur les quatre à huit mille langues existantes, la plupart n’ont pas de forme écrite et il n’y en a pas une qui n’ait que la forme écrite.
Il suffit de penser à la façon dont la lecture d’un texte lui donne vie (pensez aux comédiens qui interprètent une pièce) pour se convaincre du rôle essentiel de l’oral. Le texte en soi ne peut indiquer des éléments comme l’accent tonique et l’intonation, qui donnent le vrai sens des mots. Et lorsqu’on fait un jeu de mots, ce dernier est toujours basé sur les sons des mots et non sur les lettres qui les représentent.
Mais c’est aussi un extraordinaire moyen d’expression permettant aux différents groupes d’hommes et de femmes d’affirmer leur identité culturelle. Lisez un texte américain et un texte britannique, on peut se tromper sur l’origine. Mais écoutez le président Bush et le premier ministre Blair et tout change, dès le premier mot ! Et non seulement les pays, mais aussi les régions réclament le droit à la différence, sans parler des classes sociales. C’est cette formidable richesse culturelle que l’on peut commencer à apprécier à condition de reconnaître la valeur de la prononciation.
L’anglais muet de nos stagiaires
Sur un plan moins général et plus terre à terre, une bonne prononciation, tout comme la précision grammaticale, rendra le message plus clair et permettra une compréhension plus aisée. En écoutant parler un natif on comprendra plus facilement si on connaît les sons qu’il va produire. Dans le domaine des affaires il est d’autant plus utile de favoriser cette clarté ! Et en parlant à un étranger il importe également de connaître les variations qu’il aura tendance à produire pour mieux le comprendre.
Si nous sommes convaincus de l’importance de la prononciation il convient de nous demander quels sont les problèmes que les francophones rencontrent. D’abord, il y a la production des sons, consonnes et voyelles, qui constituent la langue. Mais dans le domaine de la formation professionnelle des adultes il y a un problème beaucoup plus important.
Presque tous nos stagiaires ont déjà appris l’anglais mais leur anglais est constitué très largement de lettres écrites plutôt que de voyelles et de consonnes.
Par exemple, la différence entre les mots no et now sera claire à l’écrit mais, pour beaucoup,  inexistante à l’oral. Autrement dit, la conception du mot est pour nos stagiaires un phénomène visuel, le côté auditif étant considéré comme secondaire. Or, nous venons de voir que c’est le contraire qui est vrai et la question qui se pose est donc : comment permettre à nos stagiaires de passer de leurs connaissances « visuelles » à des connaissances « auditives » ?
Comment former nos stagiaires à l’écoute ?
Il est important, tout d’abord, de constater l’énormité du problème. Des milliers de mots qu’on croyait avoir acquis mais qui restent à apprendre ! Encourager les stagiaires à apprendre l’alphabet phonétique et de chercher tous les mots dans le dictionnaire est une solution qui ne convaincra personne. Déjà nos stagiaires rechignent à chercher un mot nouveau. Alors comment imaginer qu’ils cherchent des milliers de mots qu’ils connaissent déjà juste pour avoir la prononciation !
La solution que nous proposons est, d’abord, de leur apprendre à lire, c’est à dire à déchiffrer la forme écrite qu’ils connaissent. Et, deuxièmement, de leur apprendre les règles et tendances, concernant notamment l’accent tonique, qui permettent de prévoir la prononciation des mots.
Un exemple. La plupart des francophones prononcent le mot « law » comme le mot « low ».
Si on connaît la règle que aw se prononce comme la voyelle des mots « four » et « more » il n’y a plus de problème. « Law » rime avec « more ».
On objectera tout de suite que ces règles de lecture ont tant d’exceptions que l’apprenant sera  amené à appliquer la règle là où il ne faut pas. C’est un danger, mais quelle est l’alternative ?
On vient de le dire – tout chercher dans un dictionnaire !
Un autre exemple : comment prononcer le mot allow ? Si l’on sait que c’est soit comme cow soit comme low cela ne nous donne pas la solution mais réduit les possibilités à deux – ce qui est déjà très utile ! Si je prononce d’abord comme low et qu’on ne me comprend pas, je peux essayer la deuxième solution et me faire comprendre. Si je connais les possibilités je peux les essayer, si je ne les connais pas, je n’ai pas de solution !
Un dernier exemple. Face au mot bead même un apprenant de niveau avancé peut proposer de le prononcer avec un i court. Et pourquoi pas si on n’a aucune règle pour déchiffrer l’écrit !
En fait ea pose problème du fait de ses multiples possibilités de prononciation – il y a des mots comme sea, ceux comme head et ceux comme break, sans parler de l’ensemble ea + r.
Mais je suis convaincu qu’il est utile de savoir que ces possibilités sont limitées, et que le i court n’en fait pas partie !
Ré-apprendre à lire – décoder l’anglais écrit.
On a longtemps considéré qu’apprendre à déchiffrer l’écrit était inutile voire dangereux et qu’il fallait séparer autant que possible l’oral et l’écrit. L’élève devait d’abord apprendre à parler et seulement ensuite à écrire. Mais si on pense aux supports pédagogiques – il n’est pas rare de voir un livre servant à une année d’études accompagné d’une cassette audio de 40 minutes ! – il est clair que le poids de l’écrit va se faire sentir. Et dans la formation professionnelle des adultes, comme nous l’avons dit plus haut, nous voyons arriver des personnes pour qui les langues sont , dans une large mesure, un phénomène visuel !
Et que dire de la popularité actuelle des « readers », des romans dont le contenu grammatical et lexique est adapté aux différents niveaux, du débutant au niveau avancé, pour inciter tous les élèves à lire ? Encore une fois, il n’est pas pratique ni souhaitable que le lecteur cherche toujours la prononciation dans un dictionnaire. Il faut qu’il apprenne à lire !
Cet apprentissage sera d’autant plus efficace qu’on utilisera des signes pris dans l’alphabet traditionnel. L’alphabet phonétique a l’avantage de permettre de consulter un dictionnaire mais il a l’inconvénient d’être un système hautement symbolique. Les signes qu’il utilise sont abstraits et peu adaptés à un public dont l’abstraction constitue un problème cognitif majeur.
De plus, l’alphabet phonétique vient s’ajouter à, et contredire, un système, celui de l’alphabet traditionnel, qui est déjà en place, ce qui ne peut que perturber un public peu enclin aux abstractions. Nous proposons donc des signes concrets, pris dans l’expérience linguistique de l’apprenant. On utilisera des groupes de lettres comme « or » pour désigner le son qu’il désigne habituellement, ou « ch » pour le son qu’il désigne le plus souvent.
L’accent tonique
En dehors du problème du décodage de l’anglais écrit nous traitons celui de l’accent tonique et la façon dont cette dernière influe sur la prononciation des voyelles non accentuées. Le phénomène peut transformer complètement un mot. Il est clair que même un mot apparemment simple comme banana (prononcez-le « b*nahn* ») peut être méconnaissable s’il est prononcé « bah*n*n* » ou « b*n*nah ».
D’autres problèmes concernent les diverses façons de prononcer le t, le d, certains mots courts et les liaisons.
L’accentuation au niveau de la phrase
Dans une troisième section nous regarderons l’accentuation au niveau de la phrase. Nous cherchons à voir quels sont les mots qui seront accentués dans une phrase et comment le choix de l’accentuation peut influer sur la signification même de la phrase.
Sourd ou sonore – that’s the question !
Enfin, nous regarderons un phénomène fondamental de la prononciation : les consonnes sourdes et les consonnes et les voyelles sonores. C’est un phénomène qui nous donne la clef de la prononciation des terminaisons s et ed et qui nous permet aussi de comprendre une variation de prononciation très courante chez les allemands entre autres.
Ce dernier est très important. Si nous allons parler à des chinois il est utile de savoir qu’ils confondent le r et le l, comme le p et le f. La dévocalisation d’une consonne finale ( prononcer « back » au lieu de « bag », ou « pot » au lieu de « pod ») est systématique dans la langue allemande. Les allemands ont donc tendance à faire de même lorsqu’ils parlent anglais. Mais certains slaves et les chinois le font aussi quand ils parlent anglais, bien que la dévocalisation ne soit pas systématique dans leurs langues. C’est donc un phénomène très répandu et utile à savoir.

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