Mémoire Online: Les décors antiques de l’ouest de la gaule lyonnaise synthèse sur l’architecture d’applique dans les territoires des aulerques

Sommaire: Les décors antiques de l’ouest de la gaule lyonnaise synthèse sur l’architecture d’applique dans les territoires des aulerques

Les décors antiques

Introduction
Volume 1.1 : Texte
Partie I. L’architecture d’applique : les techniques et les matériaux,
Chapitre I. Le marbre : de la Grèce classique à l’Empire romain,
1. Le marbre dans les constructions hellénistiques et impériales,
2. Le marbre à l’époque augustéenne,
2.1. Un nouvel art « impérial »,
2.2. Le modèle de l’Ara Pacis Augustae,
2.3. La politique impériale de gestion des ressources,
2.4. L’emploi des crustae,
2.5. La technique de l’architecture de béton,
3. L’introduction de l’architecture d’applique dans les provinces,
4. L’adoption des modèles italiens de construction,
Chapitre II. Les revêtements en pierre,
1. Les éléments de l’architecture d’applique,
1.1. Les revêtements lisses des sols et des parois,
1.1.1. Les traces des outils de préparation,
1.1.2. Les éléments et les indices des plans de montage,
1.1.3. Terminologie des revêtements lisses,
1.1.4. Les déchets et rebuts de taille,
1.1.5. Les usages de protection et de décoration,
1.1.6. Le réemploi des éléments taillés,
1.2. Les revêtements à moulure simple,
1.2.1. Les dallages des bassins et des escaliers maçonnés,
1.2.2. Le revêtement des latrines,
1.2.3. Les tablettes d’appui et du couronnement des fenêtres,
1.2.4. L’astragale,
1.3. Les revêtements à moulures composées,
1.4. L’ornement des baies,
1.5. Les pilastres d’applique,
1.5.1. Les bases de pilastre d’applique,
1.5.2. Les fûts de pilastre d’applique,
1.5.3. Les chapiteaux de pilastre d’applique,
2. La mise en œuvre des placages,
2.1. Les mortiers de pose,
2.2. Les scellements métalliques,
2.3. L’ajustement des placages,
2.4. Les particularités techniques d’ajustement,
3. Les tracés et les glyptographes,
3.1. L’outillage,
3.2. Les supports en pierre des glyptographes,
3.3. Les exécutants,
3.3.1. Les responsables des carrières de pierre,
3.3.2. Les responsables du chantier de construction,
3.4. L’apport des techniques militaires,
3.5. Interprétation des croquis préparatoires et des glyptographes,
4. Synthèse sur l’outillage en fer pour la taille de la pierre dure,
Chapitre III. Les matières premières,
1. La maîtrise de l’exploitation du fer à l’époque romaine,
2. L’apport des ressources en pierre dans les cités du nord-ouest de la Gaule,
2.1. Les caractéristiques géophysiques de la Gaule du nord-ouest,
2.2. Les matériaux de décoration des édifices publics du territoire des Aulerques,
3. Les centres de production,
3.1. Les roches décoratives du nord-ouest de la Gaule Lyonnaise,
3.2. Les roches décoratives d’origine gauloise,
3.3. Les roches décoratives d’origine lointaine,
3.4. Les matériaux importés du bassin méditerranéen,
4. Les semi-produits,
4.1. Analyse des modules pour les revêtements lisses,
4.2. L’usage d’un bloc modulaire de carrière,
4.3. Les semi-produits des moulures simples et composées,
Chapitre IV. Le commerce des matériaux de décoration et la circulation des artisans dans le nord-ouest de la Gaule,
1. Rome dans le monde méditerranéen et l’organisation des réseaux d’échanges,
2. Le rôle du réseau hydrographique pour le transport des matériaux pondéreux,
2.1. La Seine et la Loire : un lien entre l’est et l’ouest de la Gaule lyonnaise,
2.2. Les circuits d’échanges depuis le nord de la Gaule,
2.3. Les gisements locaux et l’utilisation d’un réseau de distribution secondaire,
3. La diffusion des supports de décoration,
3.1. L’organisation des axes de communication et la répartition des monuments publics,
3.1.1. La complémentarité du réseau fluvial et terrestre,
3.1.2. L’implantation des édifices : un indice de l’occupation humaine dans le territoire,
3.2. Les supports de décoration en pierre,
3.2.1. Les ateliers de préparation et de distribution des produits,
3.2.2. Les avantages offerts par le commerce des semi-produits de carrière,
3.2.3. Un regard nouveau sur les itinéraires commerciaux de la pierre,
3.3. Les indices de répartition de la mosaïque,
3.3.1. L’usage de la mosaïque et la notion de décoration,
3.3.2. Un axe de diffusion sud-nord,
3.4. Les indices de répartition de la peinture murale,
3.4.1. Les modèles de peintures murales,
3.4.2. Une diffusion le long des vallées de la Seine et de la Loire,
Conclusion de la première partie,
Partie II.La décoration des monuments publics du territoire des Aulerques,
Chapitre I. Le sanctuaire de Mars Mullo dans le territoire des Cénomans,
1. Présentation du sanctuaire de Mars Mullo d’Allonnes,
1.1. Les sources épigraphiques,
1.2. Le programme de construction du sanctuaire à quadriportique,
1.3. Les vestiges du temple à podium,
1.4. Le plan du quadriportique et les entrées monumentales,
1.5. Les installations cultuelles,
1.6. L’ordre monumental du temple et des portiques,
2. Le déroulement des travaux du second œuvre,
2.1. Un atelier de travail des métaux et de préparation des décors en pierre,
2.2. Le chantier de construction à l’est du temple,
2.3. L’organisation des travaux de finition dans les structures temporaires,
3. Le programme décoratif d’après les indices du chantier de construction,
3.1. Le décor interne de la cella du temple à podium,
3.2. L’ornementation des portiques et des exèdres,
3.2.1. L’entrée monumentale nord,
3.2.2. Le portique sud et le rôle de l’exèdre centrale,
3.2.3. La spécificité de l’exèdre centrale,
3.2.4. Le portique ouest,
3.3. Les aménagements dans le sanctuaire,
4. La décoration du sanctuaire de Mars Mullo d’après les indices de destruction,
4.1. Le temple à podium,
4.1.1. Les placages de la salle cultuelle,
4.1.2. L’environnement du temple,
4.2. Les portiques et les exèdres,
4.2.1. L’entrée principale orientale,
4.2.2. L’entrée monumentale nord et l’exèdre centrale du portique sud,
4.2.3. Les figurations peintes de l’angle sud-ouest de la galerie,
4.2.4. Le portique ouest,
4.2.5. Le traitement décoratif des exèdres,
4.3. Les aménagements cultuels,
4.3.1. Les bases d’autels et de statues,
4.3.2. La fontaine monumentale,
5. La place de l’architecture d’applique dans le sanctuaire de Mars Mullo,
5.1. Les registres décoratifs des murs,
5.2. Les décors de rappel de l’architecture,
5.3. L’emplacement des dallages,
5.4. L’architecture luxueuse des aménagements,
5.5. Les espaces architecturaux de l’ornement plaqué,
Chapitre II. Le sanctuaire de Jublains (Noviodunum) dans le territoire des Diablintes,
1. La cité et le sanctuaire de Jublains,
1.1. Les sources épigraphiques,
1.2. Les vestiges du temple,
1.3. Les portiques et l’aménagement de la cour,
1.4. Le portique de façade oriental et les entrées monumentales,
1.5. Les structures annexes et hydrauliques,
1.6. L’ordre monumental du sanctuaire de Jublains,
2. L’ornementation du temple,
2.1. La variété des coloris dans le décor de la cella,
2.2. Les placages de la plinthe et de l’ordre d’applique de l’entrée du temple,
2.3. Les éléments du décor dans l’environnement du temple,
2.3.1. Les marbres blancs,
2.3.2. Les matériaux pyrénéens,
2.3.3. Les matériaux recensés à l’ouest du temple,
2.3.4. Les placages au sud et à l’ouest du temple,
3. Les aménagements dans la cour du sanctuaire,
3.1. L’espace de la cour sud,
3.2. L’emplacement de l’autel,
3.3. Les monuments des eaux liés au rituel,
4. L’organisation des décors dans les galeries du quadriportique,
4.1. La galerie sud,
4.2. L’angle sud-ouest du portique,
4.3. Le décor peint du portique extérieur oriental et de l’entrée monumentale,
4.4. Les fenêtres de la galerie orientale,
4.5. Les décors peints et plaqués de la galerie ouest,
5. L’apport des revêtements épars,
Chapitre III. Le complexe thermal du vicus-sanctuaire des Eburovices,
1. Présentation du complexe thermal,
1.1. Les phases d’occupation,
1.2. Le programme architectural initial des thermes,
1.3. Les transformations aux IIe et IIIe siècles après J.-C.,
1.4. L’architecture monumentale du complexe thermal,
2. L’apport des données historiques dans l’analyse du décor,
2.1. Les ressources locales et régionales,
2.2. Les sources historiques et la restitution des décors en pierre,
2.3. Les indices chronologiques de la récupération des matériaux,
3. Les vestiges de l’ornement des différents programmes architecturaux,
3.1. La gestion des déchets de la pierre durant l’Antiquité,
3.2. Le décor initial du balnéaire et le projet de transformation des thermes,
3.3. L’ornement des entrées monumentales,
3.4. Le décor peint des latrines,
3.5. Le traitement décoratif des portiques de la palestre,
3.6. Un programme inachevé d’agrandissement des thermes,
4. Le décor d’après les indices des phases de destruction,
4.1. Le traitement décoratif du balnéaire,
4.1.1. La salle froide,
4.1.2. La salle tiède occidentale,
4.2. Les portiques de la palestre et les entrées monumentales,
4.2.1. Le banc de sciage du portique ouest,
4.2.2. Les placages moulurés et figurés de la galerie orientale,
4.2.3. Le traitement décoratif des parois de la galerie est,
4.2.4. Un banc de sciage dans le couloir occidental de la cour de service,
4.2.5. Le pavillon d’entrée oriental et le couloir d’accès au balnéaire,
5. Les espaces aux décors peints et plaqués,
Chapitre IV. Les bases d’une chronologie absolue,
1. Les horizons chronologiques des monuments publics du territoire des Aulerques,
2. Les modèles de décoration,
2.1. Le soubassement plaqué des parois et la tradition des murs bahuts,
2.2. Les placages dans les zones médianes et hautes des parois,
2.2.1. Les modèles des appliques d’encadrement et du couronnement,
2.2.2. Les modèles des chambranles de baies et des pilastres d’applique,
3. L’évolution des modes de décoration,
3.1. Une évolution architecturale et un signe de développement urbain,
3.2. Les roches décoratives de la période antonine à l’époque sévèrienne,
3.3. Les ressources locales en pierre dans les programmes de décoration de la Gaule romaine,
Conclusion de la deuxième partie,

Extrait du mémoire les décors antiques de l’ouest de la gaule lyonnaise synthèse sur l’architecture d’applique dans les territoires des aulerques

Chapitre I. Le marbre : de la Grèce classique à l’Empire romain
Le contexte économique du monde méditerranéen au III e siècle avant J.-C. favorise les importations de marbre venu principalement d’Orient. Cette roche s’impose dans le domaine architectural d’abord comme un matériau de construction avant de devenir un élément du décor. Son arrivée marque le début de nouvelles formes de construction dans lesquelles on reconnaît des blocs en grand appareil taillés dans des marbres blancs et colorés. Considéré rapidement comme un symbole de luxe et de raffinement, l’usage du marbre s’étend ensuite aussi bien dans le domaine privé que public, sous la forme de placages disposés sur des supports plus modestes et moins chers.
Dans le domaine architectural, l’avènement d’Auguste favorise l’emploi des roches décoratives, dont la plupart est importée des provinces conquises avant le début de l’Empire romain, et de celles administrées par l’autorité impériale. Ces matériaux deviennent les symboles de la domination romaine sur la Méditerranée, mais aussi un véritable instrument de propagande à Rome et dans les grandes cités du monde romain. Les provinces soucieuses de s’identifier aux monuments de l’Urbs vont rapidement adopter ces matériaux nobles.
Cependant, elles sont confrontées, pour les cités éloignées de Rome et du monde méditerranéen, aux problèmes d’approvisionnement et à l’accès au savoir-faire. Si la capitale a bénéficié de la compétence des artisans athéniens, ce sont des constructeurs italiens qui initient les artisans gaulois aux techniques de construction à l’aide de roches décoratives. Ces derniers connaissent des difficultés pour réaliser des supports décoratifs en pierre d’après les modèles italiens. La fabrication de placages lisses, moulurés et figurés nécessite un outillage spécifique et une bonne connaissance des techniques de taille pour l’ajustement et la mise en œuvre des décors.
Les deux principales raisons qui expliquent la simplicité des ornements en pierre recensés dans le territoire des Aulerques sont le manque de compétence des ouvriers et l’utilisation des ressources locales qui ne se prêtent pas toujours au type de décor plaqué désiré. Nous verrons que l’usage architectural et décoratif des différents éléments identifiés confirme que les techniques de taille et de pose sont suffisamment maîtrisées pour réaliser certains décors sur les sols et les murs de la plupart des monuments publics du nord-ouest de la Gaule. De même, les styles architecturaux et les figurations adoptées confirment la diffusion d’un art augustéen, dans lequel on retrouve les symboles du pouvoir.
Dans le territoire étudié, les ressources locales prennent une part importante dans l’essor de l’architecture d’applique. Elles ne jouent pas uniquement le rôle de matériau de remplacement, ce sont également des roches avec des textures et des couleurs plus ou moins proches des matériaux nobles et appréciées pour leurs propres qualités esthétiques.
………
Si le lien ne fonctionne pas correctement, veuillez nous contacter (mentionner le lien dans votre message)
Mémoire Online: Les décors antiques de l’ouest de la gaule lyonnaise synthèse sur l’architecture d’applique dans les territoires des aulerques (25.5 MO)  (Cours PDF)
Les décors antiques

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *