Mémoire Online: Evaluation de l’application des recommandations de l’HAS de 2004 sur les « stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme »

Sommaire: Evaluation de l’application des recommandations de l’HAS de 2004 sur les « stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme »

1. Introduction
2. Généralités
2.1. L’IVG
2.1.1. Historique
2.1.2. Epidémiologie
2.1.3. Facteurs favorisant l’IVG
2.2. La contraception en France
2.2.1. Epidémiologie
2.2.1.1. Dans la population générale
2.2.1.2. Chez les patientes ayant bénéficié d’une IVG
2.2.2. Les différents modes contraceptifs
2.2.2.1. Les méthodes naturelles
2.2.2.1.1. La méthode Ogino
2.2.2.1.2. La courbe de température
2.2.2.1.3. La méthode de Billings
2.2.2.1.4. Les auto-tests
2.2.2.1.5. Le retrait ou coït interrompu
2.2.2.1.6. La méthode MAMA
2.2.2.2. La contraception locale
2.2.2.2.1. Le diaphragme
2.2.2.2.2. La cape cervicale
2.2.2.2.3. Les spermicides
2.2.2.2.4. Le préservatif masculin
2.2.2.2.5. Le préservatif féminin
2.2.2.3. La contraception hormonale
2.2.2.3.1. L’implant contraceptif (Implanon)
2.2.2.3.2. L’anneau vaginal (Nuvaring)
2.2.2.3.3. Le patch contraceptif (Evra)
2.2.2.3.4. Le contraceptif injectable
2.2.2.3.5. La pilule contraceptive
2.2.2.3.5.1. La pilule classique « combinée »
2.2.2.3.5.2. La pilule sans œstrogène
2.2.2.3.6. Les dispositifs intra-utérins
2.2.2.4. La contraception d’urgence
2.2.2.4.1. Le dispositif intra-utérin
2.2.2.4.2. La pilule du lendemain
2.2.2.4.2.1. Le Levonorgestrel (Norlevo)
2.2.2.4.2.2. L’Ulipristal (Ellaone)
2.2.2.5. Les méthodes irréversibles
2.2.2.5.1. La vasectomie
2.2.2.5.2. La stérilisation féminine volontaire à visée
contraceptive
2.2.3. Indice de Pearl des différents contraceptifs
2.3. Le paradoxe français
2.4. Les recommandations de l’HAS
3. Matériels et méthodes
3.1. Principes généraux de l’étude
3.2. Objectifs de l’étude
3.3. Questionnaire
3.4. Saisie et analyse des données
4. Résultats
4.1. Description de la population
4.1.1. Age
4.1.2. Statut marital
4.1.3. Statut professionnel
4.1.4. Partenaires occasionnels
4.1.5. Parité
4.1.6. Désir d’enfant
4.1.7. Nombre d’IVG antérieur
4.2. Les femmes et la contraception
4.2.1. Répartition des femmes selon leur moyen contraceptif
4.2.2. Délai depuis la 1ère prescription de la contraception
4.2.3. Le prescripteur de la contraception
4.2.4. Consultation « spéciale contraception »
4.2.5. Information sur la contraception prescrite
4.2.6. Proposition de l’implant contraceptif
4.2.7. Proposition du stérilet
4.2.8. Proposition du patch contraceptif
4.2.9. Proposition de l’anneau vaginal
4.2.10.Critères de choix du contraceptif
4.2.11.Information et utilisation de la contraception d’urgence
4.2.12.Comment aurait on pu éviter cette situation (demande
d’IVG pour grossesse non désirée) ?
4.3. Information en fonction du prescripteur
5. Discussion
5.1. Population étudiée
5.1.1. Age
5.1.2. Statut marital
5.1.3. Statut professionnel
5.1.4. Nombre d’IVG antérieure
5.1.5. Parité
5.2. Mode de contraception utilisé
5.3. Prescripteur de la contraception
5.4. Recommandations de l’HAS
5.5. Qualité de l’information en fonction du prescripteur
5.6. Limites de l’étude
5.7. Perspectives
6. Conclusion
Annexes
Bibliographie
Serment d’Hippocrate

Extrait du mémoire evaluation de l’application des recommandations de l’HAS de 2004 sur les « stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme »

1. Introduction
Depuis la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (ou IVG) en 1974 par la loi Veil, et malgré l’adoption de la loi de 2001 avec allongement du délai légal de recours { l’IVG de 12 { 14 semaines d’aménorrhée et aménagement de la contraception d’urgence et de l’autorité parentale pour les mineures demandant une IVG, le contexte français demeure paradoxal : le nombre d’IVG reste stable avec environ 200 000 IVG par  an en France, malgré une diffusion massive de la contraception 1.  En effet d’après le Baromètre Santé 2005, la France se caractérise par une couverture contraceptive étendue avec 71% des femmes âgées de 15 à 54 ans déclarant utiliser une méthode contraceptive dont 80% de méthodes délivrées sous prescription médicale, avec une nette prédominance de la pilule qui représente 57% de la couverture  contraceptive 2. Mais le niveau d’échec de la contraception est préoccupant avec 72% des IVG qui sont réalisées chez des femmes sous contraception dont 42% sous contraception médicale théoriquement très efficace en cas de bonne utilisation (stérilet  ou pilule) 3. Ces échecs reflètent l’inadéquation des méthodes et pratiques contraceptives.
L’IVG n’est pas un événement exceptionnel dans la vie d’une femme, puisque 40% des françaises y auront recours à un moment de leur vie 1.
Dans le but d’améliorer la prise en charge de la contraception, la Haute Autorité de Santé publia en décembre 2004 des recommandations de bonne pratique clinique sur « les  stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme » 4.
D’autres actions telle que la campagne de communication nationale lancée en 2007 par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé), { la demande du Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, promouvaient « la meilleure  contraception, c’est celle que l’on choisit » 5. Les professionnels de santé, et notamment le médecin généraliste (médecin de premier recours) sont des relais essentiels de ces messages de prévention permettant de promouvoir une contraception choisie par la patiente ou le couple. Ainsi on pourrait espérer une diminution des grossesses non désirées et d’IVG.
Où en est-on sur le plan contraceptif 6 ans après ? Les recommandations de l’HAS de décembre 2004 sont elles correctement appliquées par les prescripteurs ? Les méthodes { moindre risque d’échecs que la pilule sont elles mises en avant ? Le défaut d’information de la part du prescripteur ne serait-il pas en partie responsable des échecs contraceptifs ?
Après quelques rappels historiques et épidémiologiques sur l’IVG, une synthèse des différents contraceptifs mis sur le marché, nous analyserons { l’aide de notre étude rétrospective le type de population consultant pour une IVG { l’hôpital Robert Ballanger, ainsi que les modes de contraception utilisés. Puis nous évaluerons la qualité de l’information sur la contraception donnée aux patientes par les différents prescripteurs, et plus particulièrement les médecins généralistes et gynécologues.
…………

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